Fais de ta vie un rêve et d'un rêve une réalité * * *

.INFORMATIONS. Nom, Prénom : Summers Effy Age : 20 ans Lieu et date de naissance : New York, le 4 décembre. Groupe : Human beings Solitary persons Faiblesse .Tout le monde cache une faiblesse en soit qui peut être plus ou moins importante selon la situation. Effy est une personne très spéciale mais surtout, elle est très maladroite. A croire que tous les malheurs du monde s'abattent sur elle, miss Summers n'a pas du tout de chance. Déjà petite, elle s'était cassée presque tous les os, car en plus c'est une casse-cou. La jeune femme devait toujours faire tomber quelque chose d'extrêmement fragile lorsqu'elle rentrait dans n'importe quel magasin. Elle a même perdu, elle ne sait combien de fois, son portable dans une bouche d'égout, ou même les clés de son appartement. Croyez-moi que ce n'est pas à Effy qu'il faut confier quelque chose. Malheureusement pour elle, la jeune femme a une autre faiblesse plutôt récente, si on peut dire ceci ainsi. Effy est une droguée, elle est dépendante de la cocaïne. Quand elle est en manque, on remarque une certaine nervosité voire une paranoïa qui s'installe progressivement. Par contre, quand elle en prend, on remarque un état d'euphorie intense, tout en pouvant croire que c'est une personne totalement différente. Ce qui est sûre, c'est qu'elle n'arrivera jamais à décrocher seule. Pourtant, elle sait qu'en prendre peut nuire à ses projets de chercheuse dans la médecine. Atout . Malgré le fait qu'elle a une malchance d'enfer, elle a un grand atout qui rattrape sa faiblesse. La jolie brune est très persévérante. Elle n'abandonne jamais rien, peut importe quel en est le prix. Quand elle a une idée derrière la tête, plus rien ne l'arrête. En effet, quand on est maladroite comme Effy, faire des études dans un laboratoire scientifique est rudement déconseillé. Et bien pourtant, elle l'a fait. Elle fait des études pour, comme son père, trouver de nouveaux vaccins pouvant soigner des maladies où aucune solution n'est encore envisageable pour fuir la mort. Il est une sorte de modèle pour Effy et elle lui rend souvent une visite, suivant un stage là où il travaille. Cela n'enchante pas sa famille, mais ils savent aussi que ça se sert strictement à rien de la raisonner. Cet atout lui a toujours réussi dans la vie, maintenant on peut voir à quel point elle compte aller loin, en se fichant de ce que les autres lui conseillent.

.VOTRE VIE.

Avant le Déluge :

. Effy se trouvait sur la route pour rentrer chez elle, quand elle aperçut au loin le désastre qui fonçait droit sur elle. Sa maladresse a faillit la prendre au dépourvu. Prise de panique, elle comptait fuir du véhicule. Ce qui était sûre c'est que là, elle allait perdre sa vie. C'est que la demoiselle est du genre observatrice. Quand elle réussit à se libérer de la ceinture de sécurité, elle eut de la chance que juste à côté, un magasin d'ameublement immobilier se trouvait là. Elle rentra à l'intérieure comme une furie. Les agents de sécurité se demandant ce qui se passaient, ils la suivirent en lui disant qu'elle s'arrête. C'est là qu'elle cria à plein poumon :

« Mettez-vous tous aux abris !! »

Effy manqua de peu de trébucher sur le sol en tapant contre un canapé. Elle se glissa sous une grande table en bois, rapprochant les canapés autour d'elle pour se former une sorte de muraille tout autour. Le déluge passa, remuant toute la pièce. Effy fut grièvement blessée, saignant au niveau de l'arcade et se prenant plusieurs coups dans l'estomac et les jambes par des meubles lui tombant dessus, malgré qu'elle se trouvait sous la table qui se renversa. C'est une chance inouïe qu'elle resta en vie.

Histoire :

.Driiiiing...
Le réveilla résonna dans toute la pièce, réveillant la jeune femme qui était allongée dans le lit. Par réflexe, elle tapota sa main sur sa table de nuit, touchant le métal frais de l'appareil. Là, elle donna un coup dedans, le faisant exploser contre le mur. Il y avait plus qu'un petit son aigüe avant de retomber dans un profond silence où elle n'entendait que sa respiration. Effy s'engouffra à nouveau sous la couette. Cela faisait plusieurs jours qu'il faisait un froid à en mourir dehors et elle ne comptait pas sortir du lit où il restait une petite source de chaleur.

Brrr...

La seule chose qui arrivait à la faire sortir du lit était de savoir qu'elle devait continuer son stage en médecine. Une vraie passionnée, rien ne l'arrête quand elle a une idée derrière la tête. Déjà toute petite, elle se voyait dans un laboratoire, en recherchant toutes sortes de remèdes aux maladies que l'on n'arrive pas à guérir, ou encore aux phénomènes naturels parfois inexpliqués. Effy a toujours adoré les mystères, elle prend ça comme un défi à relever.
La jolie brune ferma les yeux, se replongeant dans son rêve. Elle sentait l'odeur du café et les petits pains chauds. Elle aurait adoré prendre son petit-déjeuner au lit, mais il ne faut pas rêver. Elle commença à s'étirer et à poser un pied par terre, suivit de l'autre. Elle retira avec difficulté sa couette et se leva d'un bond, attrapant les vêtements qu'elle avait choisi la veille et qui étaient posés soigneusement sur sa commode. Effy enfila son jeans et son sombre pull, laissant encore ses cheveux en bataille, ne pensant qu'à boire le café bien chaud qui la réchaufferai.

Elle fila à toute jambe à travers les escaliers. Elle sentait la chaleur du feu qui crépitait dans la cheminée, comme tous les matins depuis des semaines. La chaleur dominait tout le séjour, ce qui échappa un frisson de plaisir à la demoiselle. Dans la spacieuse cuisine, elle vit Martha, sa femme à tout faire. Elle faisait du rangement dans le désordre qu'elle avait mit en préparant le petit-déjeuner. Quand elle s'aperçut que sa patronne était réveillée et déjà en bas, elle la salua d'un signe de tête, accompagnant ce geste d'un radieux sourire.

« Mademoiselle a bien dormi ? »
« Très bien, je te remercie. Tout est prêt ? »
« Oui. Vous avez votre tasse de café, les croissants chauds, quelques fruits à votre dispositions et du jus de fruit fraîchement pressé. »

Comme vous l'auriez certainement compris, Effy est la reine dans sa demeure. Issue d'une grande famille bourgeoise, elle n'a jamais manqué de rien depuis son enfance. Pour ses dix-huit ans, son père lui offrit cette maison ainsi que les services de Martha pour entretenir celle-ci. Jamais la bonne femme ne s'était plainte, c'est qu'elle a toujours été bien payé. Sa mère lui avait offert sa première voiture, un 4x4 BMW noir. Elle aurait pu avoir celle qu'elle souhaitait, mais elle a toujours souhaité celle-ci parmi les autres. Tout ça pour dire qu'elle est une fille pourrie gâtée.
La jeune princesse prit place, posant ses mains contre la tasse, profitant de cette chaleur. Elle porta le récipient à ses lèvres, prenant une gorgée de breuvage brûlant. Quel plaisir. Silencieusement, elle continua de prendre son repas, sans faire attention à l'activité autour d'elle. Le moment privilégié de la journée. En plein week-end, elle ne reprenait son stage qu'en début d'après-midi, ce qui arrangea la jeune femme qui avait quelques petites choses à réglées avant de continuer à s'instruire. Effy laissa tout en place et quitta la pièce pour s'installer dans le séjour, s'allongeant sur le grand canapé, près du feu.

Effy fouilla son répertoire téléphonique, jusqu'à tomber sur « dealer ». Un fin sourire s'empara de son visage et elle appuya sur le bouton vert d'appel. Certes il était tôt, mais pour une jeune fille comme elle, il ne valait mieux pas se plaindre. Tout ce qu'elle désirait, elle l'avait et ça à la minute qu'elle le souhaitait. La jolie brune attendit une bonne minute avant d'entendre une faible voix à l'autre bout du combiné. Soulagée, elle se présenta.

« Nathaniel, c'est Effy. »
« Bonjour princesse, que me vaut ton appel ? Ce que je t'ai fournit hier ne t'a pas plu ? »
« Justement, si. C'est possible que je passe maintenant ? Je te prends tout ce qu'il te reste. »
« Bien entendu ma belle, je t'attends chez moi. »
« A tout de suite. »

La jeune Summers raccrocha la seconde d'après. Chaque fois qu'elle communiquait avec lui, c'était rapidement. Jamais elle n'avait appelé pour prendre des nouvelles, mais pour signaler qu'elle passait prendre de la cocaïne. Nathaniel le savait très bien. Il connaissait aussi son rang et l'argent qu'elle possède, l'escroquant parfois. Elle s'en fichait royalement de son côté, ses comptes étaient bien rémunérés par son père lorsqu'elle était jeune.
Effy passa rapidement dans sa salle de bain, se coiffant d'un béret à l'anglaise et enfilant un long manteau noir et de gants en cuirs. Elle enfila ensuite ses bottes, tout en demandant à Martha qu'elle fasse chauffer le moteur. La jolie brune allait s'absenter quelques minutes pour son plaisir personnel qui la ruinait mais qui lui démolissait aussi le cerveau. Tout avait commencé à une fête où elle fut sous le charme du dealer qui lui proposa quelque chose pour la booster. A chaque fête qu'elle se rendait, il était là et jouait avec elle, comme elle profitait de plus en plus de ce qu'il lui proposait. Tous ses amis se fournissaient chez lui, elle était à présent de la partie.

Dix minutes plus tard, elle grimpait dans son véhicule, où les routes avaient été déneigé durant la nuit. Toutefois, elle roula doucement, ne souhaitant pas avoir un accident. Effy était toutefois prudente. Elle traversa toute la ville, arrivant à Brooklyn, dans un quartier plutôt malfamé. Effy gara la voiture juste à l'entrée de l'immeuble où Nate habitait. Elle le bipa avec son téléphone, jusqu'à recevoir un message de sa part lui disant de monter et où le code de sécurité était joint. Elle n'avait plus vraiment le choix, certes elle était traitée comme une princesse, mais parfois elle oublie ses manières bourgeoises pour de la cocaïne.
Effy poussa la porte pour ne voir aucun ascenseur, ce qui n'arrangea rien pour elle. Elle fit claquer ses talons jusqu'au troisième étage. En chemin, elle avait pu remarqué dans quel endroit miteux de Brooklyn celui-ci vivait : de vieux lambeaux de vêtements, des rats, quelques feuilles de journal en vrac, de la boue, de la poussière et même des choses dont elle n'a aucune connaissance de ce que cela pouvait être. C'était claire pour la jeune demoiselle : il n'y avait pas de concierge pour faire le ménage et s'assurer qu'il y ait un minimum d'hygiène dans les lieux. Elle n'osa même pas imaginer dans quel état pourrait être l'appartement.

La jeune brunette toqua trois coups avant de voir Nathaniel arrivait. Il se présenta torse nu, avec juste un caleçon en guise de vêtement. Il avait encore la mine fatigué, preuve qu'elle venait de le réveiller. Elle fit quelques pas dans ce qui servait de séjour tout comme de cuisine. Un odeur terrible de renfermer envahissait les lieux. Comme elle s'en doutait, le ménage n'a du jamais être fait. Effy s'avança vers la fenêtre, enjambant toutes sortes de choses. Elle était certaine qu'il y avait des rats, mais aussi qu'il devait être avec un ami à lui vu les canettes de bière sur ce qui servait de table. Elle ouvra grand la fenêtre et préféra s'asseoir au bord de celle-ci. De toute façon, elle n'aurait pas pu s'asseoir sur le canapé, vu qu'il y avait un tas de fringues dessus. Par politesse, elle lui demanda d'une voix douce si sa présence le gêné.

« Je ne te dérange pas ? »
« Jamais princesse. Je n'ai pas eu le temps de faire le ménage par contre. J'vais te chercher la coke. »

Un signe de geste du visage lui suffit avant qu'il s'éclipse.
Il revient la minute d'après avec une mallette noire. Il l'ouvra devant ses yeux, lui montrant qu'il ne la roulait pas. Il lui fit un petit sourire en coin, lui demandant d'un signe de la main de s'approcher en s'asseyant sur le canapé. Elle tira une fine grimace qu'il comprit tout de suite. Il s'empara de tous les vêtements qu'il jeta plus loin, jurant de ranger tout ça dans la journée. Effy ne le croyait pas, mais garda cette pensée pour elle. La jolie brune avait confiance en lui. Après tout, elle s'était toujours fournie chez lui et elle était toujours satisfaite. Directement, elle sortit l'enveloppe de son long manteau où une certaine somme reposait dans celle-ci. Sans chercher à en connaitre d'avantage, elle prit la mallette entre ses mains et se prépara pour sortir, sauf qu'il la retient en lui agrippant le poignée.
Elle aurait pu avouer que son cœur se mit à battre plus vite, mais pas pour les raisons que vous pouvez tous penser. Effy le craignait et savoir qu'il l'avait touché lui procura un frison d'angoisse.

« Tu ne veux pas rester un peu ? C'est que je me sens seul dans ce petit appartement. D'accord c'est un peu à l'étroit, mais je suis sûr qu'on peut se serrer. Qu'est-ce que tu en penses ? »
« Je pense que tu n'es pas dans ton état normal. Lâches moi, veux-tu ? J'ai bien autre chose à faire. »
« Tss ! Tu as je ne sais combien de personne qui travaille pour toi pour satisfaire tous tes désirs. Tu penses que moi aussi je n'ai pas le droit d'avoir des envies ? Du plaisir ? Tu n'as jamais été indifférente à mes yeux. Et je vois la façon dont tu m'as regardé en entrant. Tout ce qui se passera ici ne changera rien à notre relation, je serai toujours ton vendeur et toi mon acheteuse préférée... »
« Mais tu es fou ! Tu te fais de fausses idées et crois-moi qu'il vaut mieux qu'on oublie cette scène et que je m'en aille maintenant avant que les choses tournent mal. »
« Tout ce que je pourrai faire avec toi ne peut faire de mal à personne, alors viens. »

On ne peut pas dire qu'Effy est une femme robuste qui peut maitriser un homme. Au contraire, elle est même du genre fragile. Quand Nathaniel la tira vers elle, elle ne put rien faire. Elle tomba sur ses genoux en faisant tomber sa malle plus loin. Où exactement, elle n'y fit même pas attention, puisqu'elle essaya de se débattre contre les mains baladeuses de son dealer. Il lui retira son manteau et le béret qu'elle avait sur la tête, faisant tomber ses cheveux en cascade sur ses épaules. Elle ne se laissait pas faire, mais lui non plus. Il répondait à chacun de ses gestes, jusqu'à l'allonger sur le divan où il lui bloqua ses jambes entre ses cuisses et ses poignées au creux d'une seule de ses mains. Elle était presque immobilisée et à sa merci, pourtant, il était hors de question qu'elle soit l'objet de son plaisir. Cela ne servait à rien qu'elle lui dise d'arrêter, mais elle le faisait. Crier ? Encore moins. Qui se déplacerait pour la sauver ? Personne. Une des mains de Nate glissa sous son pull pour arrivait à sa poitrine. Ses lèvres se déposaient sur son cou alors qu'il lui murmurait que si elle se laissait faire, tout serait plus facile pour tous les deux. Effy eut tout juste la force de remonter avec force son genou au niveau de l'entre-jambe de l'homme pour qu'il relâche son étreinte. Elle eut du mal à glisser pour se défaire de là. Elle roula sur le sol et essaya de se relever, sauf qu'il lui chopa la cheville qui la fit se ramasser sur le sol. La petite brune se tapa la tête contre le coin de la table, ce qui la dérouta.


« Sale garce ! Crois-moi que tu ne vas pas oublier cette journée de si tôt ! »


Effy comprit à peine quelques mots, tellement elle était sonnée. Elle l'entendait par contre, mais elle voyait flou. Nathaniel poussa la table basse, la renversant sur le côté. Il jura plusieurs fois en tapant ensuite contre le mur. Il quitta la pièce, au bonheur de la jeune fille, mais elle ne se douta pas que c'était juste pour fermer à double tour la porte d'entrée. Il revient quelques minutes plus tard, attrapant les cheveux de la jeune Summers et la tirant jusqu'à la chambre. Il la poussa contre le lit. Ses esprits revenaient peu à peu, pour se rendre compte de la graviter de l'état où elle se trouvait. Elle remarqua qu'elle saignait légèrement près de l'arcade, mais rien de bien grave face à la situation actuelle.
Elle l'entendit, tout en refermant la porte, qu'il ne valait mieux pas qu'elle montre la moindre résistance si elle ne voulait pas finir attacher, ce qui terrorisa un peu plus encore Effy. Au final, elle ne voyait plus quoi faire. Il lui retira ses gants et fit glisser son jeans après avoir retiré les bottes. Elle le sentait venir de loin, jusqu'à ce qu'elle ait une idée.

Avant tout, elle devait capter son attention, même si c'était déjà le cas, mais surtout les yeux de son agresseur. Effy s'empara de son visage entre ses deux mains et l'embrassa le plus passionnément possible. Une chose qui lui fut épouvantable, puisqu'elle sentit le corps de Nate en éveille, au niveau de son bassin. Sa main glissa sur la table de nuit, mais elle y fit tomber quelque chose qui perturba le dealer. Il se redressa légèrement, voyant qu'elle avait fait tomber le téléphone portable du type.


« Tu comptais appeler les flics pour te sauver ? »


Il lui donna une gifle sur sa joue qui rougit brusquement. Les larmes montaient aux yeux, maudissant sa maladresse. Dans un rapide élan, elle attrapa en réalité la lampe qu'elle fit exploser contre la tête de Nathaniel qui s'évanouit sur le coup de l'impact. Il tomba sur elle comme une masse. Décidément, il comptait vraiment plus la lâcher. Elle le fit rouler sur le côté, se libérant de son étreinte. Elle sauta du lit et se mit à courir dans le salon. Elle mit son long manteau et essaya d'ouvrir la porte d'entrée, en vain. Impossible de retrouver la clé. Effy abandonna l'idée, ne souhaitant pas rester une minute de plus ici. Elle prit la mallette et sauta par la fenêtre où des escaliers en acier faisait tout l'immeuble. Elle bénit Dieu et s'en alla par cette sortie.

Ses pieds étaient frigorifiés, tout comme ses jambes. Il ne faut pas oublier qu'elle n'avait ni pantalon si chaussure, mais son long manteau masquait cet oubli qu'elle avait préféré laisser plutôt que de risquer qu'il se réveille. Elle fila dans la rue, appelant un taxi qui la ramena chez elle. Une fois qu'elle entra, elle refusa à ce que Martha lui retira le manteau. A la place, elle lui demanda de préparer un déjeuner bien chaud.
Effy monta au premier étage et referma derrière elle la porte de son bureau. Elle fouilla dans ses poches, cherchant son téléphone portable, en vain. Elle devait l'avoir laissé chez Nathaniel. La jeune fille pesta quelques minutes, et se posa au final au creux de son grand fauteuil. Elle ouvra la mallette et toucha du bout des doigts la cocaïne. La seconde d'après, elle se fit déjà un rail qu'elle sniffa.

Plusieurs jours plus tard, rien ne s'arrangeait pour Miss Summers. La température était presque insupportable. Elle grelotait toute seule parmi plusieurs couvertures. Même Martha avait du mal à obéir aux ordres de la jeune femme, tellement elle avait froid et qu'elle préférait rester près du feu. Elle la comprenait. Marre de cette situation, Effy décida de sortir voir son père.
Sur la route, elle avait même du mal à capter la radio. Elle mit à la place un CD le temps qu'elle arrive à l'autre bout de New York. Devant la maison, la mère la laissa entrer, lui répondant que son père se trouvait chez un ami où ils parlaient business. Elle tira la moue mais accepta de boire un café en la compagnie de celle-ci. La demie heure plus tard, elle embrassa chaleureusement sa mère et décida de rentrer chez elle. Il faut avouer que la mère d'Effy était inquiète qu'elle s'en aille alors que le temps jouait des tours ces temps-ci. Elle ne souhaitait pas qu'il lui arrive malheur. Elle la rassura du mieux qu'elle le pouvait.

Sur la route, elle recommença à pester contre le poste radio. Elle donnait plusieurs tapes dessus. Quand elle releva son visage, elle fut effrayée par ce qui arrivait. Un déluge comme jamais, à croire que la fin du monde arrivait. Elle arrêta tout de suite la voiture et s'empressa de retirer sa ceinture de sécurité. Sous l'effet de la panique, cela lui prit du temps, mais elle savait que ce qui arrivait n'allait pas la laisser sans coups et blessures. Elle sauta du véhicule pour entrer dans un magasin d'aménagement immobilier. Elle rentra comme une furie, alors que la sécurité se mettait ensuite à la courser. Voyant la chose qui allait s'abattre d'une seconde à l'autre, elle cria.


« Mettez-vous tous aux abris !! »


Caractère :
Effy a un caractère plutôt impulsif. Elle est du genre à réagir au quart de tour, sans demander l'avis des autres, croyant toujours que son opinion est la meilleure. Elle a beaucoup de fierté, puisqu'elle descend d'une famille noble ayant toujours eu du pouvoir et de l'influence. Elle n'hésite pas à rabaisser toutes les personnes qui ne sont pas comme elle, qu'elle ne trouve pas à son goût et dont un trait de caractère lui déplait. Jamais elle ne s'est liée d'amitié avec quelqu'un, cela n'est pas étonnant, même si elle est sociable. Toutes les personnes avec qui elle est lui servent d'intérêt. Elle se sert d'eux et ils ne voient rien. C'est une femme manipulatrice qui aime jouer avec le danger et défier les autres. La jolie brune a certes un visage d'ange, mais c'est le démon incarné. Mais avec les dernières prévisions météo, toutes ces choses ont changé. Certes, elle a beaucoup de mal à accorder sa confiance à une personne, mais elle sait qu'elle doit se serrer les coudes et aidé ceux dans le besoin.

Mature, elle s'entend en général avec les personnes plus âgés qu'elle, et c'est aussi avec ces personnes là qu'elle sort. Comptant suivre la trace de son père dans la médecine, elle ne néglige aucun détail sur les notes qu'il prend, devenant parfois trop critique ce qui ennui plutôt bien son paternel. C'est la seule personne avec qui elle s'amuse vraiment, le seul qui la comprend et qui sait pourquoi elle réagit comme ça. Elle n'est pas du genre solidaire, sachant qu'elle ne peut compter que sur soit-même durant les moments critiques.


Physique :
Effy est une femme qui atteint tout juste un mètre soixante-cinq. Sa silhouette est fine et élancée, ayant des formes là où il le faut. Quand elle marche, on pourrait penser qu'elle a une démarche presque féline avec ses yeux verts envoutants. Elle dégage un charme naturel avec son regard et quand elle sourie, miss Summers arrive à faire fondre plus d'un individu.

Ses cheveux sont comme l'écorce : de beaux reflets châtains plus ou moins foncé à quelques endroits. Ils sont le plus souvent détachés, retombant un cascade jusqu'au niveau de sa poitrine qu'elle trouve d'ailleurs un poil trop petite. Malgré ce complexe, elle ne laisse rien paraitre, après tout, elle s'adore et elle le montre.

Elle a toujours mis son corps en valeur en s'habillant. Le plus souvent, un jean moulant avec des talons, ainsi qu'un haut décolleté qui est généralement plus clair que le jean. Mais en ces temps de grêle, c'est muni d'un leggins avec par dessus un jean, un pull relativement foncé et d'une paire de bottes.


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