On m'appelais Caël Wesson, maintenant je suis seul, plus personne avec moi, plus personne pour prononcer mon nom. La vie est dure de nos jours, plus dure que vous ne le pensiez. J'ai oublié de dire, je suis né à Seattle, le seize Mai mille neuf cent quatre vingt un, enfin, dans ce monde ça n'a plus beaucoup d'importance, de toute manière personne ne peu plus me souhaiter mon anniversaire, mes parents, de toute manière ça faisait longtemps qu'ils étaient mort pour moi, et tout mes amis sont mort, eux aussi, enfin je crois. En tout cas, moi, je suis heureux. Bien sur je ne l'ai pas vraiment été dans le passé, père divorcé d'un enfant, dont je n'ai pas le droit d'approcher, soit disant parce que je suis alcoolique et parfois violent, que de mensonges, moi, je profite juste de la vie! Aussi étant enfant mon père me battait, et moi j'espérais que ma vie allait changer, j'ai toujours été optimiste, voir parfois un peu trop, j'étais sur qu'il allait arrêté, que j'allais avoir la garde des enfants, que mon mariage allait marcher,et bien sur, que je vais survivre à la fin du monde. Enfin, c'est sans doute grâce à mon optimiste que je suis toujours en vie en ce moment! Enfin, quand j'irais au paradis, car j'en suis sur c'est là où je vais aller après ma mort, je pourrais dire à saint pierre que je n'ai pas rater ma vie, je n'ai pas loupé une occasion pour profiter de la vie, vivre l'instant présent! Même aujourd'hui, alors que je vis sans doute mes derniers jours sur terre, je suis heureux et chaque matin je me dis " Tiens, je suis toujours vivant" et je fête ça, une bouteille à la main en chantant, toutes mes chansons préférées. Je n'ai aucun regret vis à vis de mon ancienne vie, mon fils me manque même pas, le jour où, au tribunal il a dit qu'il préférerais vivre avec sa mère, sans hésitation, j'ai su que je ne l'aimais plus, enfin si je l'avais aimé un jour! De toute manière cet enfant était une erreur de jeunesse, c'était le soir de mes 20 ans, l'alcool était de mise, j'étais totalement bourré et je me suis tapée toutes les petites cochonnes qui étaient là, bien sur, il a fallut qu'une idiote oublié de prendre sa pilule. Résultat, en cloque,et 9mois plus tard ce petit fardeau était né, s'en suit un mariage forcé de mes parent,et puis, deux ans plus tard, divorce! Si je l'avais choisit, je me serais jamais marié, je l'aimais pas du tout,mais bon il le fallait, tout ça car mes parents était des gens "distingués" et qu'il ne fallait pas faire de scandale autour d'eux!J'avais toujours été le vilain petit canard de ma famille, la grande famille McAlistair, oui j'ai changé de nom, c'était ma façon de coupé le lien avec cette.. famille. Comme je disais j'avais toujours été le vilain petit canard de la famille c'est comprehensible, je faisais pas les choses comme il fallait, a se qu'on racontait, par exemple mes frères avaient eu leurs bac, tout les deux, avec mention très bien, moi je l'ai eu au rattrapage, après avoir redoublé ma terminale, c'est pas vraiment la même chose...Bien sur ma mère avaient dit à tout le monde que si j'avais redoublé c'était que j'avais eu un changement de projet de carrière et que j'avais eu mon bac avec les félicitations du jury. Que de mensonges, de toute manière ma vie avait été faite comme ça, des tas de mensonges, il fallait bien « sauver » ma réputation. Qui aurait été charmé par un bébé qui pesait 5Kg à la naissance pour 45 cm? Nan, sur les cartons de naissance, je pesais 2Kg800 pour 51 cm ! Ma mère avait prétexté mon énervement et mes cris lorsque je voyait des gens autour de moi, pour interdire les visites jusqu'à mes 1ans et demi, le temps que je grandisse un peu, alors que mes frères avaient été pouponné, et avaient pleins d'amis "correct" comme disaient mes parents. Moi, mon seul ami était le cancre de l'école, "la brute", comme on l'appelait. Mais malgré sa réputation, on était inséparables, avec lui j'avais tout fait, ma première cuite à 11 ans, mon premier join à 11 ans et demi, ma première prostituée à 13 ans. Il était le plus grand fléau de mes parents, « à cause » de lui j'avais plein d'ennuie, mais moi ça m'amusait. Malheureusement il mourut à17 ans, d'un cancer des poumons, ses parents n'avaient pas l'envie ni les moyens de lui payer de quoi se guérir! Mais j'avais vécu des belles choses tout de même dans ma vie, des chose inoubliables, comme la rencontre avec ma première maîtresse, qui m'avait valu mon divorce. Elle était magnifique, ses yeux étaient étincelants de beauté et ses boucles d'or était resplendissante, la plus belle femme que j'ai connue. Le jour où elle c'est offerte à moi pour la première fois, je me suis rendu compte que la seule chose bien dans le mariage, c'est le moment où tu trompes la mariée. Il faut pas qu'elle s'en rende compte, bien sur, faut pas qu'elle sente le parfum du réel être aimé, qu'elle te surprenne... C'était une bonne dose d'adrénaline journalière. Enfin avec moi ça avait vite fini, au bout d'un mois, mes visites quotidiennes furent vite remarquées. Puis suite au divorce, la femme au boucle d'or a voulu se marié avec moi. Je ne voulais pas faire deux fois la même erreur, je refusai, elle me quitta. Mais ma vie est désormais à New York, où je suis prof de dessin dans un collège publique. Enfin... j'étais, tout à changé depuis le déluge!

J'étais tranquillement sur la terrasse de mon bar préféré, avec mes collègues, on fêtais le départ du proviseur de mon collège, un homme affreux, impossible à vivre. Alors que nous levions nos verres, nous fûmes emporté par la vague, pourtant on était bien là, sur cette belle terrasse, de ce beau bar, avec une belle vue sur la mer. Un des profs avait dis, cinq minute avant le drame, que les vagues étaient belles et qu'il aurait du amener une planche de surf, parce que c'était pas tout les jours qu'on pouvait surfer sur Brighton Beach. Il aurait du y penser plus tôt, il aurait eu la vague de sa vie, enfin, surtout le vague de la fin de sa vie. Mais au lieu de la surfer dessus il était passé en dessous, de cette magnifique vague. Par miracle je fus sauver, c'était sans doute grâce à ma bouée de secours, toujours autour de mon ventre que ma mère, lorsque j'étais enfant avait essayé de faire disparaitre avec de nombreux régimes, ce qu'elle ne savait pas c'était que j'avais une réserve secrète de nourriture dans ma chambre. Bien sur je n'était pas vraiment gros, mais si je voulais une femme il me fallait un ventre plat! Que de bêtise, j'avais réussit sans ça! Lorsque la vague arriva sur moi, je pensai, "enfin, je vais mourir" mais nan, il fallait que je vive, que je vive encore des jours heureux ou malheur, qu'importe! La vague arriva sur moi, la pression me coupa la respiration, l'eau était gelée. Tout ce que je me souvint ensuite c'était que j'étais allongé au milieu d'une des grandes routes de New York, totalement désertée. J'avais du tomber dans un coma, où je ne sait quoi. Ce que je savais c'était que si j'étais en vie c'était que j'avais une mission, un but, c'était pas mon heure pour mourir, dieu en avait décidé ainsi! J'étais tel Noé préparant son arche, tout mon optimiste m'était revenu, je me sentais fort, puissant! J'allais vaincre le froid, comme j'avais vaincu la vague! Je trouvai tout de suite un endroit ou dormir: un grand supermarché ou j'avais de tout! De quoi avoir chaud, de quoi manger, j'avais même des toilettes. Cependant, un jour, un vieil homme arriva, il voulait juste que je lui donne un peu à manger, et un abris pour la nuit, bien sur, je n'étais pas un monstre, je le laissa entrer! Mais ses intentions n'étaient pas si bonnes qu'il le disait, pendant la nuit il me menaça avec un couteau, il voulait tout pour lui! Alors il me chassa de mon refuge. C'était sans doute là ma plus grande faiblesse, la naïveté. J'avais trop confiance en tout le monde, et vu la situation du monde, c'était sans doute pas la meilleure des idées!Mais mon optimiste était toujours là, je dormis dans plusieurs magasins et maison pour enfin trouver un endroit parfait ou personne viendrait m'embêter. Une petite cabane de survie dans central park, il y avait des couvertures et un peu de provisions, mais je préférais les garder cachées pour des jours de famine et chercher de la nourriture ailleurs, de la nourriture, et bien sur de l'alcool! Rien de mieux pour se tenir chaud! En plus il fallait fêter mes jours sur terre et puis je devais faire des réserves pour le jours où je trouverais ce qu'est ma mission sur terre, la mission qui avait fait que j'étais encore vivant et aussi pour le jour où je réussirais ma mission! Pour trouver cette mission je me balladais à la recherche de quelque chose ou de quelqu'un. Je rencontrais souvent des gens dans les rues mais la plupart du temps nos rencontres étaient brèves, surtout à partir du moment où ils essayaient de me tuer pour se nourrir de ma chair. Jamais cette idée ne me viendrais à l'esprit! On était des humains pas des ogres! Je ne comprenais pas ce désir de survivre, il fallait vivre au jour le jour, si dieu voulait qu'on meurt, il fallait mourir! Si jamais tu ne trouvais pas de quoi te nourrir c'était sans doute un signe! Pour moi il y avait des règles à respecter dans cet fin du monde. 1. Essaye de survivre sans faire de mal au autres. 2. Si tu n'y arrive pas, trouve un bel endroit pour mourir. 3. Trouver la raison de ta survie. Tout ceux qui ne respectaient pas ses règles étaient condamné à mourir, j'en était persuadé! En tout cas, ces trois règles m'avaient aidée jusque là, vu que j'étais encore en vie. Enfin toutes sauf la troisième, la raison de ma survie m'était encore inconnue!

Pour être sur de pas perdre a boule, je me parle à moi même et puis je me donne des « mission du jour » ou des « missions à long terme ». On pourrais croire que c'est un acte de folie, mais nan, ça m'aider a rester serein. Il faut que je retrouve mon appartement, voilà une mission difficile, sachant que j'avais toujours été nul en orientation, mais je sentais que mes réflexes devenaient de plus en plus fort, j'arrivais désormais à retrouver facilement mon chemin, depuis que j'étais si proche de … la nature! Aussi je voulais trouver une guitare, ça me manquait de ne plus pouvoir gratter les corde de ma Gibson avant de me coucher, ou quand je me lève ou bien quand le soleil est au zephir. Tout ceci me manque, oui. Ce n'est pas dans mes petits épiciers du coins que je trouverais une guitare ou même un ukulélé ! Le seul instruments que j'avais trouvé, c'était une flute pour les enfants, celles ou il te suffis de tiré sur un bout de plastique pour faire du bruit, un truc sans trou, et qui provoque un bruit tellement aigu que ça te casse les oreilles! Quand je l'ai vu je l'ai tout de suite cassé en deux, quelqu'un aurait, pour mon plus grand malheur eu l'idée de l'adopter et d'en jouer, jour et nuit. Déjà que je ne dormais pas tout le temps paisiblement.... Il fallait pas que quelqu'un se mette à me casser les oreilles! Il fallait que je m'aventure plus loin, mais je n'en avait pas le courage, pas pour l'instant, il me fallait un moyen de transport rapide ou alors de quoi cacher mes provisions, peu être de les transporter. C'était ma préoccupation, jour après jour, comment survivre, comment garder mes provisions, on étaient tous habitué à un monde au tu avais ta petite maison et que personne risquait d'y venir pour te tuer ou te voler. Un monde ou tu pouvais prendre ta voiture pour aller au supermarché, un monde ou tu ne risquais pas de mourir de faim si t'en avais les moyens. Mais tout ce monde à changé. Et moi ? Ais-je changer?

Je ne suis pas vraiment beau. Je ne suis pas vraiment un battant. Je n'ai pas vraiment envie de survivre. Je ne suis pas vraiment un alcoolique. Je ne suis pas vraiment fidèle. Je ne suis pas vraiment fêtard. Je ne suis pas vraiment Je ne suis pas vraiment gourmand. Je ne suis pas vraiment heureux. Je ne suis pas vraiment triste. Je ne suis pas vraiment comique.Je ne suis pas vraiment têtu.Je ne suis pas vraiment égocentrique. Je n'ai pas vraiment aimé ma femme. Je n'aime pas vraiment mon fils. Je ne suis pas vraiment gros. Je ne suis pas vraiment intelligent. Je ne suis pas vraiment. Je n'ai pas vraiment de famille. Je ne suis pas vraiment aimé. Je ne suis pas vraiment un homme facile à vivre. Je n'ai pas vraiment eu une enfance facile. Je ne sais pas vraiment qui je suis. Je ne sais pas vraiment qui je dois être. On m'appelais Caël Wesson, maintenant je suis seul, plus personne avec moi, plus personne pour prononcer mon nom. La vie est dure de nos jours, plus dure que vous ne le penser.