Lorsqu’il réussit enfin à s’extirper de la prison, Gaëben pu constater quel chao régnait au dehors. Jamais il n’avait vu pareille chose, aucun mot suffisamment objectif ne lui venait à l’esprit pour qualifier ce qu’il voyait. Les gens étaient littéralement affolés, voir incontrôlables, et couraient dans tous les sens, se bousculant les uns et les autres, au lieu de s’entraider. Chacun n’avait qu’une seule et même idée en tête : sauver sa peau. D’ailleurs, se serait sûrement mentir que de vous dire que cette même idée ne traversa guère l’esprit de Gaëben. De toute évidence, il s’agissait d’un réflexe humain, quoi de plus normal ? Il crocheta fermement sa main sur l’épaule d’un passant afin de l’arrêter dans sa course. C’était un petit homme fort et bourru. Gaëben fut obligé d’élever la voix pour se faire entendre, tant les cris apeurés des gens couvraient le moindre soupçon de conversation.
G– Attendez ! Pouvez-vous m’expliquer ce qui se passe ? »
Dès qu’il l’avait interpellé, l’homme avait aussitôt eu un rictus en voyant son vêtement de prisonnier. La méfiance avait instantanément figé les traits de son visage et il se détacha sans peine de l’emprise de Gaëben, ayant une corpulence au moins six fois plus importante que la sienne. Il reprit sa tentative de fuite, sans même lui adresser un regard, sans même essayé de lui donner une réponse... Sans doute l’imaginait-il en grand criminel méritant seulement de mourir dans des conditions inhumaine. Au cœur de l’agitation, de l’eau jusqu’à hauteur de ses genoux, Gaëben ne s’attarda pas à essayé de rattraper l’homme qui venait de lui tourner ostensiblement le dos. Au-delà des coups de klaxonnes assourdissant -donnés par des chauffeurs soit inconscient d’avoir prit leur véhicule, soit coincé à l’intérieur-, on pouvait sentir le sol trembler légèrement, sous la surface de l’eau.
INCONNUE– Monsieur, monsieur, aidé-moi ! Ma petite fille n’a pas réussi à sortir du TAXI qui nous conduisait à l’aéroport ! Je vous en pris ! », s’écria une femme complètement rendue hystérique par l’amour qu’elle portait à sa progéniture.
Gaëben avait peut-être un fort caractère, c’est vrai, mais il n’était pas mauvais au point de refuser de porter son aide à une personne en ayant réellement besoin. La jeune femme d’origine Afro-Américain avait su faire abstraction de son vêtement de prisonnier pour juste se concentrer sur l’homme qui les portait, jugeant qu’il serait sûrement capable de l’aider, et elle avait fait le bon choix. Ni une, ni deux, Gaëben s’aida de ses mains pour brasser l’eau glaciale dans laquelle le peuple Américain était désormais plongé afin de progresser plus rapidement dans celle-ci. Il se dirigea dans la direction que la jeune femme lui montrait du doigt. En effet, il pu voir une jeune demoiselle, elle aussi d’origine Afro-Américaine, cogné énergiquement contre une vitre déjà à moitié ensevelis par l’eau. La mère de la jeune fille lui expliqua que la porte de TAXI s’était refermée derrière elle, avec la force de l’eau, et qu’elle était désormais coincée.
JEUNE FILLE– Au secours ! Mon Dieu, je ne veux pas mourir ! Maman, maman ! »
Elle sanglotait mais ses paroles restaient audibles, malgré le bruit environnant et la vitre fermée. Gaëben la regarda un instant dans les yeux, le temps de trouver quoi faire, mais il fallait agir vite, avant qu’il ne soit trop tard. Une arme, il lui fallait une arme pour tirer sur la vitre. Gaëben regarda autour de lui, dans l’espoir de trouver un policier possédant une arme de service et qui essayerait de ramener l’ordre dans la rue où ils se situaient mais c’était peine perdue. Voyant que le temps lui manqué, Gaëben monta sur la voiture qui stationné juste derrière le TAXI. Il arracha un morceau de métal du porte bagage, attaché sur le toit du véhicule. Ces gens étaient vraiment sots de croire qu’ils pourraient s’enfuir de cette manière mais en même temps, c’était une chance inouïe que leur porte bagages se soit trouvé-là, sans quoi il n’aurait sans doute pas trouvé de solution à temps pour aider la jeune femme et sa fille. Gaëben retourna prêt du TAXI pour briser la vitre à l’aide du morceau de métal. Un coup, puis deux, et le verre se fendit complètement. Il extirpa avec empressement l’adolescente du véhicule, sa mère l’attrapa aussitôt dans ses bras.
INCONNUE– Oh, monsieur, Dieu vous bénisse ! Et puisse vous tendre la main, car ce vêtement que vous portez… je crois que notre Seigneur a fait erreur ! »
Elle lui sourit puis s’en alla en direction de la grande et imposante bibliothèque, située à l’angle de la rue. Le sol se mit à trembler de plus bel, dans un feulement inquiétant. Gaëben fit volte face pour tenté d’y comprendre quelque chose et ce qu’il vit fut une vague géante de plusieurs mètres qui les balaieraient tous. Un flash l’assena subitement : Billy, son camarade de prison, mort noyé. Gaëben se précipita vers la bibliothèque, même s’il savait qu’il ne l’atteindrait jamais attend pour avoir été bousculé par un mouvement de foule général…
[…]
Plus aucun son. Plus aucune vue sur ces horreurs. Plus de vague géante. Juste, une lumière aveuglante.
« Chaque homme dans sa nuit s'en va vers sa lumière. Mais plus claire la lumière, plus sombre l'obscurité... Il est impossible d'apprécier correctement la lumière sans connaître les ténèbres. Allez, Gaëben, pas de foie, je te demande juste du courage, pour cette fois… »
Gaëben ouvrit brutalement les paupières, ses pupilles gigotant dans un mouvement désordonnée. Il voulu racler sa gorge enflammée qui le dérangeait mais toussota violemment, de l’eau s’extirpant douloureusement de ses poumons. Il se redressa à l’aide de ses coudes, au bord de la migraine, et sentit que ses membres étaient méchamment engourdis. Une couverture glissa le long de son torse, tandis qu’un épais voile de bué filé de sa bouche et de son nez. Ses lèvres ne cessaient de tressauter de froid. Mais où était-il ? Que lui était-il arrivé ? Dehors, il était tombé dans l’eau, comment cela se pouvait-il qu’il n’y soit pas resté ? Pourquoi tant de chance ? Et quel serait le revers de la médaille, hein ? Il était épuisé, son cœur semblait s’être affaibli, aussi.
G– Billy, c’est toi ? » HOMME– Oh, tu délires toi, je ne connais pas de Billy ! Moi c’est Hank ! Allez flemmard, bouge-toi, il faut impérativement que l’on crame tout ce que l’on trouve dans ce taudis si tu ne veux pas qu’on crève vraiment, cette fois ! »
Gaëben discerna des bruits de bois, de papiers déchirés, et de crépitements. Des flammes. Du feu. De la chaleur. Il reprit doucement ses esprits et comprit que l’homme faisait un feu. En voyant son regard dubitatif, l’autre se sentit obligé de lui fournir une explication :
HOMME– Ouais, apparemment t’es pas au courant mais après ce genre de phénomène extrêmement rare, s’en suit toujours une vague de froid mortelle… » G– On n’est franchement gâté… », répliqua-t-il avec sarcasmes. HOMME– Dis moi… C’est qui ce Billy ? »
Le visage de Gaëben se renfrogna, il ne répondit pas, préférant rester méfiant. L’homme continua de s’occuper de sa besogne, acceptant son silence. Après tout, lui aussi avait sûrement dû perdre des gens qu’il appréciait, il devait donc se douter vaguement de qui pouvait bien être ce Billy. Le froid était d’une rudesse inimaginable, l’appartement dans lequel il s’était réfugié semblait être fait en carton troué. Gaëben garda le silence sur ses craintes, même si sa peur la plus prononcée en ce moment même était celle où son cœur s’emballerait à cause du froid… Pouvait-on survivre à une vague de froid ?
FLASHBACK OFF .
La réponse était oui. Deux heures après que la fameuse vague de froid meurtrière ait traversé la ville de New-York de pare en pare, Gaëben fouilla le petit appartement de fond en comble pour trouver une tenue la plus chaude possible. L’homme protesta contre ses intentions, lui expliquant qu’il n’y avait plus ni chauffage, ni ligne téléphonique, ni nourriture…
G– Justement, il nous faudra bien manger un jour ! Et puis je suis blessé au genou, alors même si cet appartement nous a sauvé la vie et que tu m’as été d’une grande aide, je ne te dois rien, je suis libre de partir. Regarde-nous, je ne vais pas attendre de crever de faim, alors que notre principal ennemi reste avant tout le froid, se serait vraiment trop stupide ! »
L’homme lui cracha des insultes au visage, auxquelles Gaëben ne riposta rien. Qu’il se débrouille et qu’il crève seul si l’envie l’en prenait. Certes, il l’avait aidé mais s’il n’acceptait pas que lui l’aide en retour en déguerpissant d’ici, ce n’était plus de son ressort. Le dépassement de soi devait effrayer ce gars-là. Gaëben quitta l’appartement tant qu’aucune tempête de neige ne semblait à prévoir. Il marcha un certain temps dans les rues désertes et macabres de New-York, chantonnant de temps à autre quelques couplets de chansons connues, pour ne pas laisser le froid l’anesthésié et l’endormir une bonne fois pour toute. La vie sembait avoir fuis la planète Terre. Le Drapeau Américain était gelé dans les airs. Les feux passaient du vert au rouge pour une circulation fantôme, les véhicules n'étant plus que des cadavres de feraille réduit à néant par l'eau. Et c’est lorsqu’un grand bâtiment susceptible de l’intéressé pointa le bout de son nez qu’il cessa de chanter. Le laboratoire scientifique. Bingo ! Il y trouverait forcément une infirmerie ou quelque chose dans le genre, et puis vu la hauteur de l’édifice, l’eau ne devait pas avoir congelé le bâtiment au point qu’il ne soit plus accessible. Gaëben examina les entrées afin de trouver un moyen de pénétrer à l’intérieur mais cela ne semblait pas jouer d’avance. Tant pis, il fallait essayer… Gaëben décida de suivre une pente neigeuse qui encombrait la façade du bâtiment et où, à son sommet, une fenêtre légèrement encombré lui semblait idéale. Arrivé à hauteur de celle-ci, il se frotta les mains pour les réchauffer. Du givre commençait à s’accrocher à sa peau et à figé son expression fatiguée. Il n’avait pas beaucoup dormi et se demande si depuis le raz de marrée, il s’était écoulé un ou plutôt deux jours. La notion du temps lui semblait bien floue et étroite.
Il était compliqué de voir à travers la fenêtre, les carreaux étaient recouverts de givre. Néanmoins, Gaëben réussit l’ouvrir, à l’aide des choses diverses et variées qu’il avait fourrés dans ses poches tout à l’heure, se disant que sa lui servirait peut-être. Mort de froid, il ne se réceptionna pas correctement en passant la fenêtre et s’effondra donc sur le sol. Il serra les dents pour retenir un gémissement de douleur en sentant son genou heurter le sol dur. Son poing se resserra à tel point qu’il sentit sa chair se creuser légèrement.
G– Bordel de merde, saloperie de genou ! », lâcha-t-il, sa mâchoire toujours resserré par la douleur qui l’élançait dans ses membres.
Il laissa quelques minutes s’écouler afin de régulariser son souffle, le temps d’atténuer la douleur. Quel enfer ! Il souleva du bout des doigts le tissu écorché de son pantalon pour observer la plaie, plaie qui lui inspira une grimace. Il s’agrippa à une rangée de casier pour se relever mais cette dernière fit emporter par le poids et se fracassa lourdement au sol, tandis qu’il se recroquevillait sur lui-même, main sur son visage pour se protéger des projectiles éjectaient de l’étagère…
Invité Invité
Sujet: Re: .___It's so cold in Hell {Pv> Dim 5 Juil - 23:17
FLASHBACK Lorsque j’ai croisé son regard pour la première fois, j’ai tout de suite pensé que la terre avait arrêté de tourné un bon moment. Je ne croyais pas qu’il était possible d’avoir mit au monde quelque chose d’aussi beau, fragile et merveilleux. J’ai tellement attendu ce moment, de pouvoir enfin apercevoir son visage. Je peux vous assurer que ça a été les neufs mois les plus longs de ma vie. C’était comme attendre l’impossible, comme si la fin n’arrivait jamais et que je ne pourrais pas parvenir à mes rêves. Heureusement, il fallait bien un jour que Narcisse daigne se montrer le bout du nez, et pour le plaisir de ses deux parents, il était parfaitement en santé. Sa touffe exceptionnelle de cheveux foncés, comme ceux de son père et des prunelles d’un bleu marine, contrastant parfaitement avec les nôtres. Le corps rougie de cette arrivée dans ce nouveau monde, je ne parvenais pas à me lasser de fixer son joli visage. Lors de sa première tétée, il a agit comme un chef et je peux désormais arrêter de m’en faire avec ça. Je ne peux m’empêcher de penser à toute allure notre vie future, Narcisse qui dit ses premiers mots, Narcisse qui commence à marcher… Je l’élèverai comme une bonne mère. Surtout pas comme ma mère. Mais en serais-je vraiment capable? Je devais être un enfant difficile pour qu’elle m’abandonne. Narcisse était un ange, tout ce passerait bien, non?
[…]
* Et puis quoi encore, tu avais des ambitions bien bonnes, espèce d’incapable.
Recroquevillée sur elle-même, à bord d’un camion en direction du sud, la blonde avait tout laissé derrière elle comme une lâche. Il lui avait néanmoins fallut un bon moment avant que quelqu’un daigne lui permettre de monter à bord; elle devait faire peur à voir à des milles à la rondes. Les cheveux ébouriffés, mais surtout la peine qui pouvait se lire sur son visage et qui se reflétait sur son mascara qui avait coulé. Lunà aurait mieux fait de ne pas se maquiller du tout, elle aurait peut-être moins terrifiés avec ces airs de Joker sortie d’Asile. Est-ce qu’il était normal d’Avoir autant de larmes dans le corps? Parce que depuis désormais 11 heures, 32 minutes et 17 secondes, ses yeux ne cessaient de couler. Un gentil samaritain avait néanmoins décidé de s’arrêter à sur la route de bas côtés, un sourire rassurant et une barbe bourrue. Il essayait de faire la conversation, c’était plutôt elle qui agissait comme une sauvage.
INCONNU « Alors ma belle p’tite dame. Puis-je savoir votre prénom? »
ELLE « … »
INCONNU « Hey bien! Moi c’est Roger. Je ne vous force pas à me le confier vous savez! Je ne sais pas quels sont vos problèmes, mais je suis certain qu’ils finiront par s’arranger. Une belle femme comme vous! »
ELLE « … Non …»
ROGER « Pardon? »
ELLE « Mes problèmes ne pourront jamais s’arranger. »
Le ton qu’elle avait employé signifiait clairement qu’elle n’exigeait aucune réponse de la part du chauffeur. Il ne connaissait pas sa vie, il ne savait pas ce qu’elle avait fait, et elle avait commis l’irréparable. Quelle espèce de mère pouvait-elle laisser derrière elle sa progéniture âgée de seulement deux jours? C’était risible, et totalement pénible, Lunà le savait et c’est pourquoi elle se sentait comme la pire des merdes sur terre. Le silence était devenu pesant dans l’habitacle imposant du camion de transport et la blonde se devait de passer le mot. Elle s’en sortait assez bien pour une fille qui était rongés par les larmes comme une madeleine. Le gnetil homme, était bien gentil de vouloir la trainer avec elle, elle devait le remercier!
ELLE « Vous vous dirigez où exactement Roger? »
ROGER « Vers le sud de l’état, vous allez où? »
ELLE « Loin, très loin de New York. LA probablement. »
ROGER « Bon et bien ma p’tite dame, je peu vous emmener jusqu’en caroline du sud, après vous devrez prendre un autre moyen de transfort! »
ELLE « C’est parfait. Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça peut m’aider. »
ROGER « Mais de rien! Ça fait plaisir même! Mais vous savez, fuir les ennuis n’est jamais la meilleure solution! »
Fin de la discussion, point barre. Le soit disant gentil chauffeur à la barbe et à la voix rauque n’eut pas le droit de réentendre la voix mélodieuse de la blonde. Elle savait qu’il avait raison, c’était d’ailleurs probablement pourquoi elle n’avait plus esquissé aucune parole. Elle fuyait, laissant ses amours derrière elle. Plusieurs diraient qu’il serait plus simple de tout simplement rebrousser chemin, mais après ce coup-là, elle avait déjà dépassé le point de non-retour au moment où elle avait déposé le poupin dans son lit. Le monsieur était bien avenant et généreux, mais quand on se faisait dire la pure vérité au visage, il était normal de parfois le prendre de la pire des façons. Et après tout, elle ne devait s’en prendre qu’à sa propre personne. Elle ne devait surtout pas commencer à hurler des insultes à qui le voudrait, sous prétexte qu’elle devenait une loque humaine. C’était une bien plus grosse punition si elle s’enfermait dans un silence de mort, pour une longue période de temps. Elle souffrirait seule, à l’abri des autres, où elle pourrait passer tout le temps qu’elle voulait à pleurer les deux âmes perdues.
FIN DU FLASHBACK
Les yeux fixés sur son téléphone cellulaire, on aurait tout simplement dit qu’elle essayait de le refaire fonctionner avec sa pensée. Ce serait bien plus facile d’appeler tous les gens qu’elle aimait pour savoir s’ils avaient survécus à cette vague immense. La plupart des gens qu’elle connaissait habitaient New York, ils n’avaient donc pas été épargnés de la catastrophe. Toujours à s’inquiéter comme jamais, son esprit était torturé à un point tel qu’elle ne savait plus comment réagir face aux autres. Lorsqu’elle était entrée en trombe dans le labo, hurlant aux autres de s’accrocher à tout ce qu’ils pouvaient, la blonde n’avait que remarqué les affreuses blouses blanches que de nombreuses personnes portaient. Elle avait toujours détesté ce genre de vêtement qui lui rappelait ses fautes. Le choc avait été tellement puissant que sa tête était allée affronter le premier coin de table qu’il pût trouver. Lui ouvrant le front et le sang lui troublant la vue, l’état de l’endroit était devenu catastrophique et avec les gens qui criaient, rien ne pouvait vraiment l’aider. Elle avait répété une bonne dizaine de fois à la gentille docteure qui était venue la voir d’aller ausculter les autres qui étaient blessés plus gravement avant elle. Après tout, elle avait déchiré le bas de sa robe bleu ciel pour le contenir sur la plaie, comme dans les bons vieux films d’actions. De toute façon, la blonde savait un peu comment ça marchait, elle avait suivit des cours de secouriste lors de ses jeunes années à l’école, trouvant que c’était crucial pour une vie complète. Lunà avait par la suite eut la chance de parler de nombreuses minutes avec la docteure qui se nommait jade. Elle était infiniment gentille et elle l’avait soigné en un tour de main. Après de longs remerciements, la blonde c’était sauvée de la place principale, loin d’elle l’idée de rester près de gens aussi apeurés qu’en cet instant. Il en avait suivit un froid hors du commun, où elle dût briser sa solitude pour se diriger vers les feux.
Deux jours après leur vie chamboulée, la blonde attendait toujours impérativement la suite des événements avec à la fois hâte et dégoût. Le premier, pour savoir si les gens qu’elle portait dans son cœur étaient toujours vivants. Surtout Asty et Narcisse, après tout, elle était revenue juste pour eux, elle ne pouvait décemment pas croire qu’ils étaient partis loin d’elle, alors qu’elle ne les avait pas revus. Le destin ne pouvait pas la détester à ce point. Et puis d’ailleurs, elle savait au fin fond d’elle qu’ils n’étaient pas partis au ciel. Le second sentiment était également mélangé à la peur. Elle était dégoûté que la terre ait à ce point refluée sa colère sur les humains pour détruire autant de vie. Mais encore, c’était peut-être le début de bien d’autres problèmes, elle devait commencer à s’y faire et à être plus forte, pour elle, pour eux. Lorsqu’elle décida enfin de lâcher des yeux son portable, elle daigna regarder un peu ce qui se trouvait autour d’elle. Apparemment, elle avait élue domicile dans ce qui semblait une pharmacie, étant donné tous les médocs qui s’y trouvaient.
Elle voulu se relever pour se diriger devant le grand miroir qui étaient accrochés au mur juste un peu à sa gauche, elle ne put que réprimer un long gémissement de douleur. Sa main droite se dirigea automatiquement à son front tandis que l’autre valide alla sur son ventre. Elle avait encore plus mal qu’hier, on aurait dit que quelqu’un était passée dans la nuit pour ouvrir sa plaie et lui donner de nombreux coups au ventre. Elle se traîna tant bien que de mal vers le miroir, arrivant à se mettre debout avec toute la difficulté du monde et fut choquée de l’image qu’elle voyait. Elle avait l’air d’une zombie ayant passée sous une auto et qui a pleuré toutes les larmes de son corps, ou fumé 10 joints à la suite, comme vous préférez. Et puis lorsqu’elle passait ses mains sur son abdomen et ses côtés, elle pouvait facilement se tordre de douleur sous une infime pression. Elle détacha doucement le haut de sa robe pour faire passer les brettelles et le tissu de vêtement tomba doucement à ses pieds. En sous-vêtements blancs en dentelle, elle pouvait remarqués de très nombreux et imposants bleus sur tout son corps. Bon sang, ce n’était pas juste sa tête qui en avait prit un coup ma parole! Une seule pensée à ses deux amours lui suffit à éclater en sanglots, ne se demandant même pas dans quel état ils pouvaient être. Lunà ne pouvait pas soutenir que son enfant aille des bleus comme les siens, il aurait tellement mal, et ça lui en ferait encore plus à elle. La peine l’asséna de toute part et elle glissa jusqu’à se retrouvée au sol. La blonde se tourna doucement, pour pouvoir se mettre dos à son reflet, pour couper immédiatement cette affreuse image. Elle allait enfoncer sa tête dans ses mains quand un bruit venant d’une fenêtre retentit.
Les larmes coulant toujours, silencieusement par contre elle observa avec étonnement un homme entré dans la pharmacie par une fenêtre qu’il venait d’ouvrir encore plus qu’elle ne l’était. Le visage fermé, mais les pensées tourmentées, la blonde ne lâchait pas du regard tous les gestes de l’inconnu. Elle faillit signifier sa présence par un petit cri lorsqu’il jura contre son propre genou qui était apparemment blessé. Le souffle des deux jeunes gens étaient probablement accordés à la même vitesse, sauf quand celui de l’homme se calma. Lunàhbee était bien trop sous l’adrénaline en ce moment pour songer à avoir une bonne respiration. Lorsqu’il essaya de se relever à l’aide des casiers remplis de divers objets, le tout ne supporta pas le nouveau poids et tomba directement en direction du pauvre homme. Ce n’est qu’à partir de la vision de l’inconnu se recroquevillant sur lui-même qu’elle commença à sortir de sa torpeur. Toujours en sous-vêtements, et loin de penser à ce fait insignifiant pour l’instant, elle se dirigea vers lui aussi rapidement que ses blessures à elle le lui permettait. Elle tassa les objets qui recouvraient le corps de l’homme s’attendant à la retrouver évanoui. Par contre, elle rencontra son regard de glace, et un visage tordu par la douleur et la colère, alors que son visage se trouvait tout près du sien. Ses bras frêles retenaient difficilement son poids tandis qu’elle s’inquiétait grandement pour cet homme qu’elle ne connaissait même pas.
ELLE « Vous allez bien?! »
Tellement peu de mots pour exprimer les sentiments qui se bougeait dans son esprit tandis qu’elle s’abreuvait des traits de l’inconnu.
Invité Invité
Sujet: Re: .___It's so cold in Hell {Pv> Lun 6 Juil - 0:33
Le casier en ferraille s’écrasa contre le dos de Gaëben dans un vacarme fracassant, les tiroirs de ce dernier s’ouvrant au passage pour déverser leur contenu un peu partout autour de lui, créant beaucoup de pagaille. Des flacons de médicaments et des bandages roulèrent sur le sol recouvert d’un parquet abîmé et grinçant. Le jeune homme se pensa seul jusqu’à ce que des bruits de pas fassent grincer ce fameux parquet. Dans sa poitrine, son cœur fit un bond de surprise et presque aussitôt, il croisa le regard meurtri d’une femme aux cheveux blond comme les blés, dont il ignorait l’identité. Instinctivement, il porta sa main à son cœur, sa respiration se faisant haletante. C’était comme si son sang venait de se figer, dans son organisme, et que son cœur restait en suspension, attendant qu’on l’oxygène. Une vive douleur mais il n’en laissa rien transparaître sur son visage, ne désirant pas qu’on éprouve une quelconque pitié pour lui. Cette main qui le soutenait, cette femme qui semblait l’aidé, c’était trop d’attention auquel il n’avait pas été habitué, pendant ses huit mois passé en prison. D’ordinaire, les gens le regardaient comme une bête curieuse et il avait apprit à ne leur accordé que du mépris et de l’indifférence. Il se dégagea donc de l’emprise de ses mains glacées qui le retenait difficilement, et répondit séchement à sa question pourtant pleine de bon sens :
G- Essaieriez-vous de mettre fin à vos jours en vous exposant volontairement au froid ? Vous savez, si vous y tenez vraiment, il y a d’autres moyens bien plus radicaux pour crever sur place ! »
Il là toisa sauvagement de haut en bas. Il faisait bien sûr abstraction à sa tenue légère et impudique. Peut-être que la force imminente de l’eau du raz de marrée avait émietté ses vêtements, ce n’était pas impossible, mais elle aurait normalement dû en porter d’autres. Des nouveaux, quitte à ce qu’ils ne lui appartiennent pas et à ce qu’ils soient deux fois trop grand pour elle. Quoi qu’il en soit, Gaëben en avait vu d’autres, des femmes à moitié dévêtues, alors ce n’est pas cela qui allait le traumatiser. Des soucis d’autres bien plus important obstrués les pulsions que subissent normalement les hommes, à la vue d’une si élégante jeune femme. Subitement, cette image de la jeune femme dont Jeb -l’un des braqueurs responsable d’une partie de son calvaire- avait été sur le point d’abuser d’elle, lui sauta à la figure. Cette jeune femme blonde, juste devant lui, couverte de tous ces bleus… Combien de fois il avait imaginé ce que serait devenu la jeune otage, s’il n’était pas intervenu. Savoir qu’il avait servi à quelque chose, ce jour-là, lui permettait toujours plus ou moins de se dire que tous ce dont il était accusé depuis huit mois n’avait pas été complètement inutile.
Gaëben voulu mettre entre parenthèse la douleur que lui imposé son cœur. Certes, il ne pouvait pas l’oublier, mais il pouvait faire mine de l’ignorer, de là braver, de lui prouver qu’il n’avait pas peur de jouer avec le feu, qu’elle n’aurait pas sa peau. Il se releva, difficilement, en agrippant cette fois un lit typique de ceux que l’on voit dans les infirmeries Américaine, à la télévision. Il s’interdit mentalement de s’asseoir sur ce lit, même si l’idée était séduisante. Jamais il ne montrerait sa faiblesse à une inconnue inconsciente au point de jouer les suicidaires. Billy était mort noyé, contre son gré, alors si elle voulait mourir congelé, de son gré, qu’elle meurt… Dans un élan d’irritation la plus totale et confuse, Gaëben se mit à retourner tous les tiroirs à sa portée. Il semblait subitement aussi énergique qu’un enfant ouvrant ses cadeaux de Nöel. Il balança des vieux dossiers de patients qui n’avaient pas encore pris l’eau. Il jeta au sol les flacons qui ne contenaient pas ce qu’il voulait, les laissant se briser, comme pour les punir de ne pas être ce qu’il cherchait. Il sortit certains tiroirs de leur carcasse pour les balancer de l’autre côté de la pièce. Rien n’était fait contre cette fille, il fallait juste qu’il extirpe son irritation au travers de geste de violence qui lui volerait son trop plein d’énergie. Dans le cas échéant, il se servirait de cette énergie de façon négative et irréfléchie. Entre deux déblayages d’étagères, Gaëben saisit brutalement une blouse d’infirmière qui trainait au sol et la balança contre le torse de la jeune femme.
G- Couvrez-vous avec ça ! C’est toujours mieux qu’un uniforme de tolard, hein ? », s’écria-il avec une certaine amertume dans la voix.
Il continua de chercher ce don il avait besoin pour soigner son genou mais agacé de ne rien trouver, il mit un coup de pied dans la porte situé juste à sa gauche. Elle se claqua bruyamment. Mais finalement, il avait changé d’avis : il devait sortir de cette pièce pour trouver ce dont il avait besoin ailleurs, et aussi pour oublier cette façon excessive dont il se comportait devant une jeune femme sûrement aussi peinée que lui. Il tira sur la poignée et comprit après deux trois tentatives pour ouvrir la porte que celle-ci était verrouillé. Comble du comble, il ne possédait pas la clé pour l’ouvrir.
G- Eh merde ! », hurla-il en frottant nerveusement ses mains sur son visage glacé.
Il fallait réfléchir calmement. Se calmer, oui, il fallait qu’il retrouve son calme. Seulement, il n’y parvint pas. A lieu de ça, sans vraiment se maitriser, il fit à la limite d’agresser verbalement l’inconnue en face de lui –sûrement qu’il n’aurait pas de réponse- :
G- Pourquoi t’es ici ? Qu’est-ce que tu fous dans une infirmerie ? Tu bossais comme infirmière, avant ? Est-ce que c’est ça ? Répond ! »
Soudain, Gaëben cessa de gesticuler et de parler avec animosité. Il eut la sensation que le sol se tortillait sous ses pieds pour l’empêcher le plus possible de se tenir droit. Sa vision se troubla légèrement. Il fixa automatiquement son regard sur la jeune femme, comme pour essayer de concentrer sa vue et ne pas se laissa emporter par les vertiges qui le saisir. Il s’empiégea involontairement dans un flacon au sol, manqua de tomber mais essaya de se retenir grâce à la poignée de la porte. Son corps devint lourd, insupportablement lourd, et il s’effondra sans un mot, ayant apprécié lutter davantage avec lui-même pour prouver à cette putain de malformation cardiaque qu’il était le meilleur…
Invité Invité
Sujet: Re: .___It's so cold in Hell {Pv> Lun 6 Juil - 18:59
Pleaze, don’t start that again .
On dit que l’on reconnait l’amour dès le premier regard. Je dirais plutôt que l’on peut le reconnaitre lorsqu’il nous embrasse la première fois, lorsque l’on peut déposer ses lèvres sur les siennes dans une passion enflammée. On dit que je suis romantique, mais après tout il faut toujours rêver à son prince charmant. Néanmoins, puisque j’ai assassiné la jolie et douce princesse en moi, je ne suis plus certaine d’y avoir encore droit. L’amour est un sentiment qui se mérite et à ma connaissance, je n’ai rien fait ces dernière années pour pouvoir obtenir se privilège. C’est un peu comme croire qu’un petit monstre aurait la chance d’obtenir des cadeaux du père nöel. Je sais au moins à quoi m’en tenir, et je ne suis pas moins déçue pour autant. Il faut bien souffrir pour les choses qu’on a fait.
Le froid. C’était bien la seule chose qu’elle avait pût faire taire depuis la catastrophe. Bien que l’air doive avoisiner les zéros degrés, depuis que la blonde s’était enfermée dans cette pièce, elle ne s’était aucunement plein de la température. On aurait plutôt dit qu’elle ne le sentait pas, malgré sa mince robe bleue clair, elle n’avait pas frissonné une seule fois. Elle avait bien d’autres choses à penser d’abord, comme à se morfondre de sa stupidité, de pleurer ceux qu’elle aime et de souffrir de ses blessures. Croyez-moi, c’est trois choses parvenaient amplement à occuper son esprit. La fenêtre par laquelle l’inconnu était entré était déjà un peu ouverte pour qu’il puisse faire son entrée. Ainsi, le froid ne pouvait que rentrer à grande pompe dans la pharmacie, même si a blonde ne le sentait pas. Elle devait avoir le corps gelé, mais même lorsqu’elle regardait ses mains et ses pieds, ils n’étaient pas bleus, seules ses lèvres qu’elle avait entrevue toute à l’heure l’étaient. Plusieurs personnes lui avaient proposé un manteau pour se couvrir lorsqu’ils la croisaient simplement vêtue de sa petite robe. Et désormais, elle était en sous-vêtements, alors que le froid était encore plus présent, amenée par l’homme.
Tout s’était passé tellement rapidement, l’homme essayant de se relever avec un genou blessé, s’accrochant après un casier qui n’était pas solide. Lunà avait vu la meilleure vue, un peu plus loin et voyait clairement les objets et tiroirs tombés sur le corps de l’inconnu. Ce qui était certain, c’est que ça ne devait pas faire du bien! Elle avait accourue vers lui quand le tout c’était calmé, pour lui demander s’il allait bien, toujours en train de s’inquiéter pour tout le monde. Ses yeux parcoururent doucement le visage de l’homme, pour passer rapidement vers le vêtement orangé qu’il portait. Elle ne l’avait pas remarqué jusqu’à présent, trop dépassée par les évènements. Confrontée à un homme évadée de prison, elle aurait dût se reculer, elle aurait dût s’éloigner de lui et de sortir de cette pièce pour s’échapper d’un être come lui. Pourtant, elle ne trouvait pas qu’il était terrifiant, au contraire, il semblait comme toutes les autres personnes qui étaient dans ce laboratoire, torturés et désemparés de la situation. Enfin, le regard de l’inconnu croisa le sien et c’Est seulement à ce moment là qu’elle commença à douter.
INCONNU « Essaieriez-vous de mettre fin à vos jours en vous exposant volontairement au froid ? Vous savez, si vous y tenez vraiment, il y a d’autres moyens bien plus radicaux pour crever sur place ! »
Lunàhbee frissonna pour la première fois depuis des heures, autant de peur et de froid. Elle avait vraiment besoin de quelqu’un pour lui rappeler que l’air était gelé? Quoi qu’il en soit, la blonde allait lui répondre qu’elle n’avait pas froid, et qu’elle allait bien, mais les gestes de l’inconnu étaient bien trop captivants pour qu’elle puisse ajouter un mot. Son regard sauvage lorsqu’il l’ausculta de haut en bas de la fit que frissonner davantage. Était-il possible d’être aussi froid avec des inconnus? Aux dernière nouvelles, Lunà était toujours avenante et gentille, peu importe qui elle croisait, mais lorsque quelqu’un commençait à être aussi désagréable, elle ne savait plus comment réagir. Sans savoir pourquoi il était aussi en colère, la blonde regarda étonnée l’inconnu jeter dans tous les sens les objets et tiroirs qui lui étaient tombés dessus. Sans s’en rendre compte, elle avait esquissé plusieurs gestes, comme pour se protéger. Et puis elle avait reculée doucement, de cet être qui n’était décemment pas heureux des événements. La dernière chose qu’elle se rendit compte fut lorsqu’il lui lança une blouse blanche en plein visage. Elle avait une robe, elle pouvait bien la remettre. Et puis croyez-moi qu’elle n’enfilerait jamais un tissu qui lui rappelait ses mauvais souvenirs, plutôt mourir de froid!
INCONNU « Couvrez-vous avec ça ! C’est toujours mieux qu’un uniforme de tolard, hein ? »
Sa vois était encore plus glaciale que l’air ambiante. La blonde s’agrippa à la blouse, malgré ses réticences mais ne l’enfila pas pour autant. C’était comme si elle s’accrochait à quelque chose de perdu, quelque chose qu’elle devait lâcher tout de suite sous prétexte devenir aussi mauvaise que ces gens. La femme, désormais apeurée, ne lâchait pas du regard l’homme qui la terrifiait, et sa tête rentra un peu plus dans ses épaules lorsqu’il jura après la porte qui était désormais fermée à clé. Elle aurait peut-être dût lui dire avant qu’elle était enfermée depuis 24heures. Elle savait que la porte était barrée, mais elle n’avait fait encore aucune demande et cri pour que quelqu’un vienne la sortir de là. Lorsqu’il se tourna vers elle dans un dernier élan de fureur, il lui cracha des mots aux visages, qui ne furent qu’empirer la situation. Pourquoi l’attaquait-il de questions de la sorte alors que c’était lui qui venait d’apparaître dans la salle? Elle essaya néanmoins de répondre à sa dernière question, sans grandes convictions.
ELLE « Je… Non je ne suis pas… »
Elle arrêta ses mots lorsque le visage de l’homme changea du tout au tout. Il n’était désormais plus fâché, non mais elle ne savait pas ce qui était le pire, entre l’ancien et ce visage tordu par la douleur. Il tombait au sol, comme s’il n’avait plus aucune force, en portant une main à son cœur. Ce pouvait-il qu’un homme aussi jeune aille une crise cardiaque? Après tout, la pauvre blonde n’avait jamais réellement suivit dans ses cours de science. Je peux vous assurer que ce qui était important c’était ces autres cours, ceux qui lui avaient montrés comment sauver la vie des gens. Dans un élan d’adrénaline hors du commun, la blonde se traîna jusqu’au corps inerte de l’inconnu et apposa ses doigts à son cou. Son cœur ne battait plus. Bon sang, si elle avait sût qu’être confronté enfin à cette réalité ce serait aussi difficile, elle aurait sans doute essayé de se convaincre bien avant! Elle releva un peu sa tête, de façon à ce qu’elle soit horizontale avec le reste de son corps, et positionna ses mains juste en dessous du sternum de l’inconnu. Elle effectua des longues pesées, même si ses bras lui criaient de stopper ce genre mouvement. Elle lui insuffla cinq fois par la bouche de l’air, oxygène que le corps de l’homme avait besoin de façon cruciale en ce moment. Elle recommença à nouveau les pesées, sentant tout son corps faiblir à chaque fois qu’elle pesait sur le corps de l’homme. Elle allait lui insuffler à nouveau de l’air quand ce dernier toussa, revenant d’entre les morts. De nombreuses larmes se mirent à jaillir des yeux azurs de la belle, mais cette fois c’était plutôt de joie. D’avoir réussit à le ramener à la vie, d’avoir enfin servit à quelque chose dans cette vie merdique. Elle se foutait de ses anciens gestes, mais elle ne pouvait réprimer une mince peur de le revoir à nouveau s’énerver. Elle s’éloigna un peu, toujours vêtue que de simples sous-vêtements et ouvrit la bouche d’une toute petite voix :
ELLE « Et maintenant, ça va? »
Ronnie D. Worcester
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Sujet: Re: .___It's so cold in Hell {Pv> Dim 19 Juil - 21:57
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